Les niveaux de questionnement
Je n'ai pas trouvé de meilleur terme pour le moment pour désigner cette idée.
Et c'est tout de même un bon point de départ puisque j'ai dans l'idée que le questionnement est un repère pour la pensée.
Alors, qu'est ce que j'entends par "niveaux de questionnement" ?
Avant de se poser une question, il faut choisir le référentiel dans lequel va exister cette question.
Ce n'est que récemment que l'intuition de l'importance des référentiels m’apparaît plus clairement. Il est possible que justement, l’absence de clarté sur ces différents référentiels soit un frein à la réflexion et à l'action. Mais il est également possible que ce n'est qu'une manière de complexifier les choses qui n'apporte rien de plus... Et article à pour but de réfléchir à ce sujet.
Les référentiels du questionnement
Je reste sur l'idée du questionnement plutôt que sur la pensée en général. A tord, ou à raison, de prochaines réflexions me donneront peut-être la réponse.
Ces référentiels que j'imagine peuvent être classés en termes spatiaux, du plus minimal au plus général.
Je ne sais pas encore si prendre l'espace comme critère est le bon mais c'est je pense un bon point de départ. En tout cas, nous sommes adaptés pour comprendre cette dimension.
Le but n'est pas de multiplier au maximum les référentiels mais de trouver des étapes concrètes qui changent la manière que l'on a de réfléchir à une question. Mais bien sûr, on peut sans doute toujours trouver des intermédiaires entre deux référentiels.
1 - L'individu
L'individu, c'est l'unité de réflexion, on ne peut pas faire plus simple.
C'est aussi le référentiel le plus concret. On y est maître de tout.
2 - Le cercle social
J'entends par cercle social, l'ensemble des individus avec lesquels nous avons des interactions répétées. Nos actions y ont une influence majeure. Cela contient le cercle familiale étroit et élargi, le cercle professionnel, le cercle d'amis, etc...
3 - Le pays
Le pays dans lequel on vit a un grand impact sur le climat de vie social, la sécurité, les possibilités qui sont offertes. Cela a un impact majeur sur la façon dont on vit.
4 - L'humanité
C'est la vision des relations inter-humaines, des différences culturelles et de developpement. L'impact de notre espèce, notre but commun, etc...
5 - La planète
L'astre qui nous a vu naître mais qui était là avant nous et nous verra disparaître.
6 - L'univers
Tout ce qui englobe la matière connue
7 - Au-delà
Ce qui dépasse l'entendement
Fait étonnant, je viens de construire cette liste à la volée et je pensais me limiter à 3 ou 4 référentiels mais finalement j'ai continué le découpage et je tombe sur le nombre de 7 référentiels... Je n'ai aucune culture sur la signification des nombres et leur portée symbolique, mais je sais que le 7 revient dans de nombreuses croyances. Cela plaira donc à ceux qui s'y attache ! Mais comme je le disais, ces 7 niveaux sont symboliques, on peut encore les diviser à l'infini.
A quoi peuvent servir ces référentiels ?
Comme je l'ai mentionné en introduction, j'ai l'intuition que ces référentiels ont un rôle à jouer dans la réflexion.
Soit en tant que frein si on les ignore, soit en tant que clé si on y prête attention.
Par exemple :
Comment trouver une manière de réfléchir satisfaisante ?
Ici, je suis au premier niveau du référentiel du questionnement. Tout n'a à voir qu'avec ma pensée.
Comment devenir indépendant financièrement ?
Ici, il s'agit encore du niveau d'individualité mais mêlé au niveau du cercle social voire du niveau national.
Comment sauver la planète ?
Quand on pose cette question, d'instinct on sous entend comment maintenir l’équilibre actuel de la planète terre afin que les êtres vivants qui s'y trouvent puisse continuer à vivre de la manière la plus proche de ce que leur vie avait été jusque là.
On se place donc sur un référentiel de l'humanité, on cherche comment l'homme peut réduire son impact sur la planète et son climat.
Mais d'un point de vu de la planète, nous ne somme qu'une cause de déséquilibre comme une autre, ces causes se succèdent, viennent puis disparaissent pour laisser la place à autre chose. La planète n'a pas besoin d’être sauvée.
Par contre, l'humanité a besoin de réfléchir à sa sauvegarde.
Devons nous vivre ?
D'un point de vue de l'évolution oui. Si la vie nous anime, nous devons tout faire pour continuer à vivre et favoriser notre developpement.
D'un point de vue plus général, niveau univers, et bien je dirais que peu importe... Si nous ne sommes pas capables de survivre aux déséquilibres que nous créons, alors nous ne sommes pas suffisamment adaptés, d'autres espèces nous remplacerons et nous dépasseront peut-être dans des millions d'années. Ou pas.
Alors, quelle est la réponse à cette question ? Tout est question de point de vue.
Autres référentiels
Le problème avec le référentiel que j'ai appelé spatial, c'est qu'il est très incomplet.
Il permet de se situer dans un seul instant.
Mais il faut aussi prendre en compte que tout change, donc parfois intégrer dans la réflexion, les potentialités futures.
Par exemple :
Si je me demande comment vivre en sécurité.
Et bien si rien ne change, il suffit que j'habite dans une ville avec peu d’insécurité, que je protège mes biens voire que je possède le minimum possible et que j'apprenne à la rigueur à me défendre.
Mais si on prend en compte une possible crise majeure à venir. Alors dans cette situation de crise, il faudra possiblement être capable de trouver un nouvel endroit sûr pour vivre, de savoir se protéger, se nourrir. Se procurer de l'eau potable, conserver sa nourriture, se chauffer, etc...
Donc pour avoir un sentiment de sécurité aujourd'hui en prenant en compte ce futur potentiel, il conviendra de se former.
Concusion
Je n'ai pas vraiment trouvé de réponse claire dans l’étude de cette idée pour le moment. Mais évidemment comme d'habitude, cette article a le mérite de m'avoir forcé à y réfléchir, à structurer et sera le terreau de nouvelles réflexions plus avancées.